Avocat Pénal Occitanie – « L’Affaire Sapène »

« Crimes » – Crimes en villages Occitans

 

Avocat : Maître Raynaud de Lage

Défense de la famille de la victime & Partie civile

 

Assises : Toulouse 

Année de l’émission : 2015

Reportage TV – Emission « Crimes »

 

Résumé de l’affaire

Un matin, Michel s’étonne que les volets de la maison de sa voisine, Gilberte, soient encore fermés. Il prévient Jacques, le fils de Gilberte qui arrive aussitôt.

Arrivé dans la chambre de sa mère, il y découvre alors le corps inerte de Gilberte couchée dans son lit. Le médecin requis établit rapidement un certificat de décès de mort naturelle.          

Pour Magalie, la fille de Jacques, quelque chose semble anormale : il y a une odeur insoutenable et beaucoup de sang dans le lit. Après avoir contesté le certificat de décès du médecin, Jacques et Magalie obtiennent qu’un technicien en identification criminelle examine le corps.     

Le résultat de l’autopsie tombe aussi implacable que sordide : Gilberte a été exécutée de deux coups de feu dans le dos et la mort remonte à plusieurs jours.

Qui a bien pu tuer cette femme de 79 ans, veuve depuis une quinzaine d’années ? Serait-ce un cambriolage qui a mal tourné ? D’après Maître RAYNAUD de LAGE, avocat des parties civiles, cette piste est à écarter : aucune porte ni fenêtre n’a été fracturée, rien n’a été volé.

Des faits troublants attirent alors l’attention des enquêteurs : le carnet de glycémie de Gilberte n’est plus rempli depuis plusieurs jours ; le carnet à l’attention de la femme de ménage s’arrête du jour au lendemain ; les deux fusils qui étaient présents dans le sous-sol de la maison ont disparus ; enfin, Jean-Louis, le second fils de Gilberte, reste injoignable.       

 

Ce dernier serait-il impliqué dans le meurtre de sa mère ? Gilberte vivait avec Jean-Louis depuis son retour du Chili, où il est resté dix ans et pourtant leur relation était fusionnelle.      

Etrangement, Jean-Louis est reparti au Chili la veille de la découverte du corps, avec des billets réglés avec la carte bancaire de sa mère. Encore plus troublant, Jean-Louis n’était pas présent aux obsèques de sa mère. Finalement, on découvre que Jean-Louis avait de nombreux différends avec sa mère, Gilberte, des différends notamment financiers.

L’argent pourrait-il être un mobile à ce crime ?

Durant cette affaire qui a connu cinq ans de rebondissements judiciaires, une autre question va s’inviter dans les débats : Jean-Louis est-il bien l’enfant de ses parents légaux ?

Alors, Jean-Louis a-t-il réellement tué sa mère ? L’argent a-t-il été le mobile d’un tel drame ? Tant d’interrogations restent en suspens pour la famille confrontée au pire.